Le Vieux
Je ne veux pas croire qu’aujourd’hui je suis dans la peau d’un cancéreux
Je ne veux pas croire ce qu’on m’a dit sur le compte à rebours de mes heures
Qui me reste à vivre, je me présente seul face à ma fin,
Enfin, j’ai la présence de mon ami,
Je ne veux pas croire que mon destin s’achève sans une seule folie
J’attends allongé depuis des mois, qu’elle seule me ranime,
La femme de nuit, c’est elle qui chaque matin, Me réveille avec par un bonjour avec le sourire
2 ans que je suis enfermé dans cette maison de retraite
J’ai appris que dans la vie tes parents choisissaient
Ton lieux de naissance, Et tes enfants ton lieu de décès
Après qu’elle soit partie je la regarde me raconter
Je n’entends presque pas sa voix certainement une belle histoire
Et elle part, ferme la porte la porte claque cela m’annonce, le début d’une longue histoire
Et je patiente, Seul dans ma chambre j’attends
Qu’on vienne attendre, Avec moi le temps, mais
Et je m’absente Dans ma mémoire je danse
je chante, j’évoque les moments tendres
Je me sentais bien quand j’étais loin de toutes ces infirmières
Elles me rappellent ma mère Quand elle était en bout d’chemin
C’est fou que le destin fasse peur
Je me sentais bien quand j’étais loin de toutes ces infirmières
Elles me rappellent ma mère,Quand elle était en bout d’chemin
C’est fou que le destin fasse peur
Bonjour M.Perez, Comment allez-vous aujourd’hui?
Vous avez passé une bonne nuit, oui, Vous voulez toujours rien dire
Qu’est ce qui vous rend aussi triste ce matin ?
Vous savez hier soir Catherine votre petite copine la porte d’en face, insupportable
Elle criait pour un rien, Je suis même jalouse elle a hurlé une à deux fois votre nom
Hey, les filles, M.Perez chambre 204
Essayez d’aller le voir plus souvent il m’inquiète
C’est dans son regard, y a plus l’éclat matinal
Je crois, qu’il faut s’attendre à le perdre
Bon moi j’vous laisse, bon courage pour la journée
Faut que j’emmène les gosses, à l’école et je vais m’coucher
Oubliez pas, M.Perez chambre 204 Oubliez pas, M.Perez chambre 204
Il est 14h30, et que deux personnes sont passées Dans la journée,
à croire comme d’habitude personne voulait me voir
Mais bon ce soir, c’est tout pour moi je hisse les voiles j’me casse
J’opère ma dernière folie
Dans ma tête c’est l’anarchie mais femme de nuit comprendra
Mon départ pour en finir car elle seul savait me voir
Avoir le regard normal, sur une personne qui n’a plus d’espoir
Elle faisait pas semblant cette dame nan